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Comme on pouvait s'y attendre, les spreads des obligations d'État françaises ont souligné un certain soulagement à la suite du premier tour des élections françaises dimanche : les marchés ont réagi positivement face aux résultats du Nouveau Front Populaire de gauche qui, bien qu'importants, n'ont pas été suffisants pour obtenir la majorité des suffrages. La partie n'est toutefois pas encore gagnée. Quant au second tour du 7 juillet, il semble également improbable que le parti de Marine Le Pen, le Rassemblement national (RN), obtienne la majorité, ce qui signifie que les investisseurs devront vraisemblablement composer avec une Assemblée nationale sans majorité et un malaise politique persistant en France à court terme.

La maîtrise du déficit public français est un défi majeur et une priorité absolue pour le prochain gouvernement français, mais il sera particulièrement difficile d'y parvenir sans majorité à l'Assemblée nationale. La droite et la gauche ont toutes deux des programmes de dépenses budgétaires conséquents, en contradiction avec l'objectif de réduction du déficit. On peut également imaginer que l'Assemblée soit à nouveau dissoute dans un an pour tenter de dégager une majorité viable.

Le RN a exprimé sa volonté de respecter les règles budgétaires de l'Union européenne, cherchant peut-être à reproduire le succès de la présidente italienne Giorgia Meloni, qui s'est montrée globalement plus favorable à l'économie de marché depuis son arrivée au pouvoir. Cependant, chercher à réduire le déficit et y parvenir dans les faits sont deux choses très différentes, et les investisseurs ont raison de continuer à faire preuve d'un optimisme prudent.

En tant qu'investisseurs, nous estimons que la prudence à l'égard des obligations d'État françaises demeure judicieuse. Nous anticipons une poursuite de la volatilité, non seulement au cours de la semaine à venir, mais aussi au cours de l'année à venir, l'instabilité politique persistante constituant le principal risque connu pour les marchés français. Les spreads des obligations d'État françaises devraient rester élevés à court terme, un niveau qui devrait, selon nous, constituer une nouvelle normalité.

Bien qu'un resserrement soit concevable dans les mois à venir, les investisseurs devront se résigner à négocier avec des spreads plus importants à long terme, quelle que soit l'issue de cette élection.



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