CONTRIBUTEURS

Chris Clark
Chief Executive Officer, Co-Chief Investment Officer, & President, RFS
« Nous avons constaté que le pourcentage de réussite des petites capitalisations, c’est-à-dire le pourcentage de périodes au cours desquelles le Russell 2000 a présenté des rendements annualisés sur 3 ans supérieur à ceux du Russell 1000, a atteint ses sommets après des périodes de volatilité accrue, »
Un peu plus d’un mois avant sa clôture, le troisième trimestre 2024 s’est déjà révélé riche en événements. Nous avons tout d’abord observé un changement bienvenu de leadership du marché en juillet, lorsque le Russell 2000 a progressé de 10,2 % et le Russell Microcap de 11,9 %, contre un gain de 1,5 % pour le Russell 1000 et des reculs respectifs de -0,4 % et -0,7 % pour le Russell Top 50 et le Nasdaq. Le Russell 2000 Value a également terminé le mois de juillet avec une avance sur le Russell 2000 Growth, soit une progression de 12,2 % contre 8,2 %. L’écart entre le Russell 2000 et le Nasdaq est le quatrième plus important depuis la création de l’indice des petites capitalisations, après novembre 2000, décembre 2000 et février 2001. Par rapport au Russell 1000 et au S&P 500, il s’agit du troisième écart le plus important pour les petites capitalisations, après janvier 1992 et février 2000. Les grandes capitalisations ont rebondi depuis le début du mois d’août, avec un recul de -1,5 % du Russell 2000 tandis que le Russell 1000 affichait une hausse de 2,1 % au 23/08/24.
Tout en espérant que les petites capitalisations maintiendraient leur leadership, nous avons aussi souhaité examiner leur comportement lors de périodes antérieures de volatilité élevée. Plutôt que de nous pencher sur le court terme, nous avons décidé d’examiner les rendements sur trois ans en remontant 25 ans en arrière et nous avons utilisé les jours de négociation au cours desquels le Russell 2000 a grimpé ou chuté d’au moins 1 % sur une seule journée. Nous avons constaté qu’entre 2004 et 2006, le Russell 2000 a enregistré un rendement total annuel moyen de 13,6 %, contre un rendement total annuel moyen de 19,2 % pour l’indice des petites capitalisations entre 2012 et 2014.
Les petites capitalisations enregistrent généralement de solides rendements sur trois ans après des périodes de forte volatilité.
Pourcentage de jours de négociation avec des variations de 1 % ou plus du Russell 2000 sur les 25 dernières années, du 30/06/99 au 30/06/24.

Source : Russell Investments. Le pourcentage moyen n’inclut pas les données depuis le début de l’année 2024. Les indices ne font l’objet d’aucune gestion et il n’est pas possible d’y investir directement. Ils ne tiennent pas compte des commissions, dépenses ou frais de vente. Les performances passées ne constituent pas un indicateur ni une garantie des performances futures.
Après une longue période de domination par les grandes capitalisations, on peut raisonnablement se demander quels résultats les petites capitalisations ont enregistrés par comparaison avec leurs homologues de plus grande taille. Pour cette analyse, nous avons utilisé le CBOE S&P 500 Volatility Index (le « VIX »). Aussi surnommé « baromètre de la peur », le VIX mesure les attentes du marché quant à la volatilité à court terme, telles que reflétées par les prix des options de l’indice boursier S&P 500. Nous avons examiné les rendements annualisés moyens du Russell 2000 et du Russell 1000 après des périodes de VIX élevé en nous basant sur des plages de rendement mensuelles glissantes pour l’indice de volatilité. Nous avons constaté que le pourcentage de réussite des petites capitalisations, c’est-à-dire le pourcentage de périodes au cours desquelles le Russell 2000 a présenté des rendements annualisés sur 3 ans supérieur à ceux du Russell 1000, a atteint ses sommets après des périodes de volatilité accrue, comme le montre le graphique ci-dessous.
Les rendements sur 3 ans des petites capitalisations après les périodes de forte volatilité sur les marchés ont surpassé ceux des grandes capitalisations
Performance sur 3 ans annualisée en moyenne glissante mensuelle subséquente du Russell 2000 sur les plages de rendement mensuelles glissantes du CBOE S&P 500 Volatility Index (VIX), 31/12/89 – 30/06/24

Source : Bloomberg. Le pourcentage de réussite désigne le pourcentage de périodes de 3 ans au cours desquelles l’indice Russell 2000 a surperformé le Russell 1000. Les indices ne font l’objet d’aucune gestion et il n’est pas possible d’y investir directement. Ils ne tiennent pas compte des commissions, dépenses ou frais de vente. Les performances passées ne constituent pas un indicateur ni une garantie des performances futures.
À la lumière de l’incertitude inhabituelle qui caractérise les marchés et l’économie à l’heure actuelle, nous ne serions pas surpris de constater une plus grande volatilité sur le restant de l’année 2024. Les investisseurs s’efforcent d’interpréter la baisse apparemment imminente des taux d’intérêt, une période électorale marquée par le conflit, la modération de l’inflation et un contexte de bénéfices assez trouble pour les actions dans leur ensemble.
Définitions
L’indice Russell 1000 est un indice non géré, pondéré par la capitalisation boursière des valeurs américaines de grande capitalisation. Il mesure la performance des 1000 principales entreprises américaines cotées de l’indice Russell 3000.
Le Russell 2000 est un indice d’actions de petite capitalisation américaines qui mesure la performance des quelque 2 000 plus petites entreprises cotées américaines de l’indice Russell 3000.
Les indices Russell 2000 Value et Growth sont composés des titres de valeur et de croissance de l’indice Russell 2000, tels que déterminés par Russell Investments.
L’indice Russell Microcap inclut 1 000 des plus petits titres de l’indice des petites capitalisations Russell 2000 ainsi que les autres titres les plus petits admissibles selon la définition de Russell.
L’indice Russell Top 50 mesure la performance des plus grandes entreprises de l’indice Russell 3000. Il inclut environ 50 titres parmi les plus importants selon une combinaison de leur capitalisation boursière et de leur appartenance actuelle à l’indice, et représente environ 40 % de la capitalisation boursière totale de l’indice Russell 3000.
Le CBOE S&P 500 Volatility Index (VIX) mesure les attentes du marché quant à la volatilité à court terme, telles que reflétées par les prix des options de l’indice boursier S&P 500. Il s’agit de la racine carrée de la variance neutre vis-à-vis du risque attendue du S&P 500 sur les 30 prochaine jours calendaires, indiquée sous la forme d’un écart type annualisé.
L’indice Nasdaq Composite est un indice pondéré selon les capitalisations boursières qui regroupe plus de 3700 actions cotées à la bourse du Nasdaq.
L’indice S&P 500 suit la performance des actions de 500 des plus grandes entreprises cotées sur les marchés boursiers des États-Unis.
L’écart type est une mesure de la variation de la performance d’un fonds par rapport à la moyenne de ses rendements antérieurs. Plus l'écart-type est important, plus la probabilité (et le risque) que la performance d'un fonds s'écarte du rendement moyen est grande.
QUELS SONT LES RISQUES ?
Tout investissement comporte des risques, notamment celui de ne pas récupérer le capital investi. Les performances passées ne garantissent pas les résultats futurs. Veuillez noter qu’un investisseur ne peut pas investir directement dans un indice. Les performances des indices non gérés ne tiennent pas compte des frais, dépenses ou droits d’entrée.
Les titres en actions sont sujets à des fluctuations de cours et peuvent occasionner une perte de capital.
Les matières premières et les devises comportent des risques accrus qui incluent les conditions du marché, politiques, réglementaires et naturelles et peuvent ne pas convenir à tous les investisseurs.
Les actions de petite et moyenne capitalisation impliquent davantage de risques et de volatilité que les actions de grande capitalisation.
Les bons du Trésor américain sont des titres de créance émis et garantis explicitement par le gouvernement américain. Le gouvernement américain garantit le paiement du principal et des intérêts sur les bons du Trésor américain lorsque les titres sont détenus jusqu’à l’échéance. À la différence des bons du Trésor américain, les titres de créance émis par les agences et intermédiaires fédéraux et les investissements connexes peuvent ou non être garantis par la garantie explicite du gouvernement américain. Même lorsque le gouvernement américain garantit le paiement du principal et des intérêts sur les titres, cette garantie ne s’applique pas aux pertes résultant de la baisse de la valeur de marché de ces titres.
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Les données et chiffres cités dans le présent article ont été obtenus auprès de Russell Investments, FactSet, Bloomberg et Reuters.
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