CONTRIBUTEURS

Sonal Desai, Ph.D.
Chief Investment Officer,
Portfolio Manager

Nikhil Mohan
Economist
Franklin Templeton Fixed Income

Angelo Formiggini
Economist,
International Research Analyst

Rini Sen
Economist
Franklin Templeton Fixed Income
Synthèse
Points à retenir
Le nouveau gouvernement américain va s’efforcer d’adopter rapidement de nouvelles législations fiscales, mais la faible majorité Républicaine à la Chambre des Représentants pourrait compliquer le consensus. Dans la mesure où même un petit nombre de Républicains au Congrès privilégient la restriction des déficits budgétaires, le résultat pourrait nécessiter une prolongation de certaines règles essentielles du Tax Cuts and Jobs Act (TCJA) et le renoncement à des propositions formulées récemment durant la campagne. Le président élu Trump peut imposer unilatéralement des droits de douane et, vu le large soutien en faveur de tarifs douaniers sur les importations depuis la Chine, il pourrait annoncer de nouveaux droits sur les exportations chinoises d’ici fin janvier. L’élection n’aura probablement pas d’impact sur la politique de la Réserve fédérale des États-Unis (Fed) à court terme, mais la réunion du Federal Open Market Committee de décembre pourrait nous donner quelques indices quant à l’avis des responsables sur les risques liés à la politique budgétaire.
La timide relance cyclique de la zone euro sera probablement freinée par la montée des incertitudes. La croissance économique repose sur la demande extérieure depuis un an et demi, ce qui fait que toute montée du protectionnisme américain pourrait causer des difficultés. Nous pensons que la menace de droits de douane américains pèsera sur la confiance dans les exportations, les investissements et la consommation étant donné que les États-Unis constituent le plus important marché d’exportation de la zone euro. Dans ce contexte, nous nous attendons à ce que la Banque centrale européenne (BCE) renonce au déterminisme des données pour adopter une approche plus proactive, en particulier si la croissance économique reste inférieure à la tendance.
Possibilité d’une hausse des taux en décembre pour la Banque du Japon (BoJ) : Nous continuons de prévoir une hausse des taux de 25 points de base (pb) par la BoJ lors de sa réunion de décembre. Nous pensons que les pressions à la hausse des prix restent tenaces sous l’effet de la forte augmentation des salaires et de la faiblesse du yen. La chute récente du yen face à l’envolée du dollar ajoutera de l’eau au moulin de la BoJ, dont les déclarations ont récemment reconnu l’importance des tendances du change (FX) pour ses prévisions d’inflation. Une augmentation de la volatilité et de l’incertitude au niveau mondial entraînera probablement aussi une accélération des hausses de taux en 2025.
QUELS SONT LES RISQUES ?
Tout investissement comporte des risques, notamment celui de ne pas récupérer le capital investi.
Les titres obligataires exposent leurs détenteurs aux risques de taux d’intérêt, de crédit, d’inflation et de réinvestissement, ainsi qu’à une possible perte de capital. Quand les taux d’intérêt augmentent, la valeur des titres obligataires diminue. Les obligations à haut rendement à notation peu élevée présentent une volatilité des cours, un manque de liquidité et un risque de défaillance plus élevés.
Les titres en actions sont sujets à des fluctuations de cours et peuvent occasionner une perte de capital.
Les investissements internationaux sont sujets à des risques spéciaux, dont les fluctuations des devises, ainsi que les incertitudes sociales, économiques et politiques qui peuvent en accentuer la volatilité. Ces risques sont amplifiés dans les marchés émergents. Les investissements dans des entreprises d'un pays ou d'une région spécifique peuvent connaître une plus grande volatilité que ceux qui présentent une plus importante diversification géographique.
